Les bénévoles protecteurs du Pluvier siffleur font partie d’une équipe dynamique composée d’organismes sans but lucratif, de collectivités côtières et de propriétaires fonciers, d’agences gouvernementales et de communautés des Premières nations qui travaillent ensemble au rétablissement du Pluvier siffleur et à la conservation de son habitat côtier.
De la péninsule acadienne (Nouveau-Brunswick), à Cape North (Nouvelle-Écosse) et Port-aux-Basque (Terre-Neuve-et-Labrador), les bénévoles protecteurs du Pluvier siffleur viennent d’horizons différents, mais ils partagent un intérêt commun : la conservation de cette espèce en voie de disparition et de son habitat côtier. La plupart de ces bénévoles vivent dans des collectivités bordées par les plages de nidification de l’oiseau ou à proximité. Ils sont écoliers, étudiants, propriétaires d’entreprises, naturalistes amateurs, retraités, scientifiques, plaisanciers ou encore parents au foyer. Tous ont un intérêt pour les plages, éprouvent de la curiosité à l’égard de la nature et aiment apprendre.
Chronologie de l’implication des bénévoles dans la conservation du Pluvier siffleur dans notre région
1970 – Winnifred Cairns et Ian McLaren, Ph. D., coordonnent un relevé partiel en Nouvelle-Écosse et recensent de 72 à 77 couples de pluviers siffleurs. Il s’agit du premier relevé détaillé sur le Pluvier siffleur dans la région.
1980 – Stephen Flemming, Roland Chiasson et Colin Stewart coordonnent la participation de bénévoles aux relevés et à la recherche sur le Pluvier siffleur, et à la protection de son habitat. Le Projet siffleur/Piper Project est lancé au Nouveau-Brunswick et met l’accent sur la conservation du Pluvier siffleur dans la péninsule acadienne.
1990 – Etta Parker, une « gardienne » bénévole dévouée de la Nouvelle-Écosse, supervise d’autres bénévoles qui souhaitent participer à la protection du Pluvier siffleur au début des années 1990. Mme Parker continue ce travail en Nouvelle-Écosse tout au long des années 1990. Au milieu de la décennie, les autres provinces lancent des programmes de rétablissement du Pluvier siffleur, qui envoient des bénévoles sur les plages et proposent des activités de sensibilisation dans les collectivités.
- Les bénévoles participent au premier recensement international du Pluvier siffleur en 1991 ainsi qu’au deuxième, en 1996. Les données recueillies grâce à ces recensements et aux suivants fournissent de précieux renseignements sur la population et la répartition du Pluvier siffleur dans notre région ainsi que dans l’ensemble de l’aire de répartition de l’espèce en Amérique du Nord.
2000 – Les programmes de bénévolat sont renforcés dans toutes les provinces, grâce à un financement plus uniforme et une expertise croissante dans le domaine. Des bénévoles participent au recensement international du Pluvier siffleur de 2001 ainsi qu’à celui de 2006.
2010 – La mise en place de programmes de conservation dynamiques faisant participer des bénévoles de la région toute entière permet aux provinces et aux partenaires de renforcer les liens entre les programmes de bénévolat. Le Guide de formation des bénévoles sur le Pluvier siffleur et d’autres outils communs, y compris ce site Web, sont élaborés. Les bénévoles participent au recensement international du Pluvier siffleur de 2011.